La disparition des zones bleues peut favoriser le commerce de centre ville et la
circulation des piétons. C’est en tout cas démontrable autour de la
Place à l’Avoine : actuellement, les automobilistes qui veulent se
poser pour acheter leur pain ou leurs légumes ne peuvent s’arrêter
que sur les places de livraison qui sont souvent saturées (à noter
que c’est légal de s’y arrêter pour charger comme pour décharger).
Les places en zone bleue sont très peu surveillées autour de cette place,
si bien qu’elles sont souvent squattées par des voitures à la journée,
sans profiter aux commerces voisins (chacun peut le vérifier en
constatant la faible proportion d’automobilistes qui mettent un
disque, en toute impunité !). Les clients sans place préfèrent alors se garer
sur les trottoirs et le passage clouté au détriment des piétons. Comme
ces conducteurs repartent vite, ils ont la quasi certitude de ne pas
se faire verbaliser. Pourtant la gêne et le danger pour les piétons sont réels !
Quand les places bleues deviendront payantes, elles seront
surveillées par des agents différents, beaucoup moins tolérants.
Ces places seront donc plus souvent libres et propices à recevoir
les voitures des clients de passage. Les chauffeurs s’arrêteront,
vérifieront l’absence d’agent verbalisateur et feront rapidement leurs
courses, laissant rapidement la place aux acheteurs suivants, sans
jamais avoir besoin d’encombrer le trottoir. En cas d’apparition d’un
contrôleur, ils se précipiteront pour repartir, sans risquer véritablement le PV.
Il sera aussi plus justifié de sanctionner le stationnement sur les
trottoirs puisqu’il y aura presque toujours des places libres à proximité
(une ou deux quilles pourraient d’ailleurs être ajoutées sur les trottoirs
du carrefour, au moins le temps que les mauvaises habitudes se perdent).
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