– Que les règlementations concernant le stationnement sur les trottoirs et les bandes cyclables soient respectées. Pourquoi les PV sont-ils majoritairement mis pour des défauts de paiement sur des places payantes, alors que ce type d’infraction ne représente pas un risque d’accident et de gêne grave pour les habitants (au niveau national, il serait souhaitable que la recette des PV profite plus directement aux villes qui les mettent).
– Que l’interdiction de traverser la ville pour les poids lourds de plus de 7,5 t en transit soit effectivement appliquée. Il existe une superbe autoroute, construite sur fonds publics et qui doit donc servir à l’usage collectif. Pourquoi la communauté urbaine ne prendrait-elle pas en charge partiellement la gratuité du contournement Nord Sud de la ville. Ce serait peut-être moins cher que de construire des ronds points sur le boulevard de la République. Les riverains et l’ensemble de la ville seraient moins pollués par cette circulation de transit.
– Que le réseau de pistes cyclables de la communauté urbaine soit régulièrement nettoyé. Cela suppose qu’Alençon dispose du matériel nécessaire (machine étroite capable de passer systématiquement partout)
– Que les bandes cyclables soient délimitées à la peinture rugueuse (comme les bords d’autoroute), pour que les automobilistes soient avertis quand ils les chevauchent.
– Qu’il y ait un stationnement vélo sécurisé à proximité ou dans tous les édifices publics : écoles, administrations…
– Que nos élus montrent l’exemple en utilisant moins leur voiture pour pouvoir mieux l’imposer à une partie de leurs employés. Dans les cas où cela ne gêne pas le service le vélo est souvent plus efficace et rapide (le temps passé à chercher un stationnement est nul). Un vélo de service, s’il est facilement accessible, est plus rapide en ville et bien moins coûteux qu’une voiture de fonction.
– que le Code de la rue (différent du code de la route) soit appliqué dans les centre-ville français comme il l’est maintenant en Belgique (les petits peuples ont parfois de grandes idées !). Il préconise la suppression totale des panneaux et la priorité au plus faible : la voiture laisse la priorité au vélo, le vélo au piéton, l’adulte laisse la place à l’enfant , à l’handicapé… Si deux usagers de force équivalente se rencontrent, c’est priorité à droite…
– Imposer des emplacements de stationnement vélo pour toutes les constructions neuves.
Il existe déjà des places de parking voiture obligatoires, il faut le prévoir aussi pour les vélos. C’est particulièrement important pour les immeubles collectifs et sociaux : les box doivent être individuels, sécurisés, proches de l’entrée.
Il semblerait que celui qui a été prévu pour la résidence étudiants de l’Hôtel de France est typiquement le mauvais exemple : le box est dans le parking souterrain à plus de 100 m, avec escaliers ou ascenseur ! Il serait collectif : si un seul des locataires est voleur, personne n’ose y laisser un vélo en bon état (on se plaint que les cyclistes ne soient pas éclairés mais les dispositifs d’éclairage sont les premiers accessoires volés ou dégradés). Quelqu’un peut-il nous confirmer les informations sur ce garage ?
S’il n’y a pas de cycliste dans un immeuble, l’espace n’est pas perdu : il peut servir à mettre des poussettes, des scooters, des coffres de toit et autres accessoires automobiles ou servir de débarras… ou prêté au voisin qui a deux vélos.
Prévoir un pannel de box de taille et de forme variées pour s’adapter à tous les types d’utilisateurs : des petits box verticaux pour des jeunes qui ont la force de suspendre le vélo par la roue avant, pourvu que le crochet soit accessible et que le mur soit pourvu d’une goulotte qui facilite la montée de l’engin avec un peu d’élan. Des box plus grands pour les familles qui ont plusieurs vélos ou des scooters…
Dans tous les cas, les serrures et les portes doivent être solides. Le local doit être dans un lieu de passage pour que les éventuels voleurs puissent craindre d’être vus.
Essayer d’impulser les découvertes d’Alençon à vélo: découverte du patrimoine-visite guidées- ou avec un forfait week-end Billet SNCF au départ de Paris couplé avec la location de vélos à la gare d’Alençon (voire coupler l’hébergement dans le centre ville -hotel-avec la location gratuite du vélo). La location ou la mise à disposition de vélos à la gare pour les voyageurs SNCF doit être privilégiée pour le long terme.
Ce système de location pourrait aussi avoir pour clients les futurs utilisateurs de la voie verte qui devrait voir le jour sur l’ancienne voie ferrée vers le Perche. Mais les cyclistes (et même les randonneurs) ne sont pas tous favorables à ce projet : trajet très monotone qui ne correspond pas à une destination utilitaire au quotidien et ne traverse pas les châteaux de la Loire. Il risque aussi d’accaparer une partie des finances que les collectivités auraient pu consacrer à des trajets cyclables locaux : liaisons entre bourgs, entre les écoles et les zones d’habitation… Ce projet a au moins l’avantage de conserver cette emprise foncière dans le domaine public. Qui sait, un jour nous devrons peut-être remettre des trains dessus pour désenclaver Alençon !
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