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Créer un fléchage des itinéraires pour les vélos

Pour la mise en œuvre urgente d’une signalétique cyclable sur le territoire de la Communauté Urbaine d’Alençon.

L’absence de fléchage n’incite pas les cyclistes peu avertis à utiliser ce mode de transport. Ils croient que c’est dangereux partout car à vélo, ils calquent leurs itinéraires sur les parcours encombrés des voitures : combien continuent par exemple à relier le centre-ville à la gare en passant par la Pyramide alors que c’est bien moins dangereux de passer par le sens interdit de la rue Cazault, et avec une pente plus agréable ? Les “vieux Alençonnais” connaissent parfois les parcours mais pas les étudiants ou les nombreux fonctionnaires qui arrivent par mutation. Un des principaux freins aujourd’hui à la pratique cyclable au sein de la Communauté Urbaine est le manque criant de jalonnement.

Une signalétique cyclable à l’échelle de l’agglomération alençonnaise toute entière permettrait de renforcer la cohérence du réseau cyclable existant et futur. Elle inviterait les cyclistes à emprunter des itinéraires cyclables “malins”, passant généralement par des routes moins fréquentées. Qui connaît par exemple le passage sous les voies SNCF, au bout de la Sente des Larrons, pour relier sans danger Courteille à la zone industrielle ? Par extension, le jalonnement sécurise les déplacements à vélo sur le territoire communautaire. Enfin, dans une stratégie de développement du tourisme vert, notamment grâce à la Véloscénie et à la Vélo Buissonnière, il permet de développer le potentiel touristique de la CUA : nos points d’intérêt sont parfois dispersés. Les relier à pied peut être fastidieux, à vélo c’est plus rapide, à vélo électrique cela exonère en plus du relief.

Quels panneaux utiliser ?

L’idéal est que les panneaux mentionnent la destination et le temps qu’il faut pour l’atteindre à vélo (c’est souvent aussi rapide qu’en voiture).
Consciente que cette signalétique à un coût, A Bicyclette préconise aussi des micro panneaux comme ceux utilisés par le trail en forêt d’Ecouves ou les mico-marquages à la peinture bien connus des marcheurs sur les GR. Et là ça ne coûte pratiquement rien et ne nécessite ni pose de supports ni autorisations administratives ! Qu’attend-t-on ?

Enfin, un simple écran de téléphone peut guider ceux qui savent s’en servir avec l’application Geovélo ou en suivant les indications d’une carte que nous publions sur ce site pour relier les communes voisines au centre-ville.

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