Rue de la Demi Lune, les cyclistes aimeraient pouvoir remonter le sens interdit

Voici une rue qui est très (trop) empruntée par les cyclistes en sens interdit.
 Généralement ils remontent sur le trottoir de gauche, ce qui peut être gênant
 pour les piétons. Mais s’ils le font c’est que ce sens interdit occasionne un
détour de 500 m pour qui veut relier Lancrel  à la rue du 14 ème Hussards.
Et à vélo, le moteur ce sont nos jambes.
Pour favoriser les circulations durables, ouvrons ce sens interdit et
ce n’est pas aussi compliqué et coûteux que certains voudraient le laisser entendre.

Tout d’abord il faut élargir la bande de peinture axiale du Cours Clémenceau pour
 créer un refuge pour  les cyclistes qui voudraient tourner à gauche avant de
s’engager dans la rue de la Demi Lune. La visibilité est excellente et
les vitesses modérées par l’approche du rond point.


Ensuite, il est inutile de casser le carrefour par ailleurs parfaitement adapté aux piétons :
Cassons seulement la vitesse des voitures en posant un stop au bas de cette rue à la
 place du cédez le passage. Ainsi le croisement avec les vélos se fera obligatoirement au pas.
Rappelons que depuis juillet 2008, aucune largeur n’est exigée si la rue est mise
en zone 30
. Ici ce serait un bienfait pour tous les usagers.
Et le vélo garé sur la photo démontre que l’espace est largement
 suffisant sur ce tronçon sans surprises où la visibilité est excellente.

Au cas où un gros convoi surviendrait, le cycliste peut se garer momentanément sur
 l’entrée du trottoir comme il le ferait dans n’importe quelle rue étroite.


Au delà, il faut impérativement supprimer les 3 premières places de stationnement.
C’est là qu’il faut choisir entre les belles paroles sur le
développement durable et les actes concrets.

A noter que la première voiture est restée garée sur la ligne jaune
 toute une après midi en toute impunité !

Mais il est inutile de supprimer les trois places suivantes  car la rue s’élargit vite.
(le vélo est stationné au droit de la quatrième place)
En cas de survenue d’un très gros convoi, le cycliste qui jouit d’une excellente
 visibilité, aura la présence d’esprit d’attendre au premier plan, à la place
de la voiture blanche, comme il le ferait dans toute rue étroite.

Au delà, il suffit de dessiner quelques logos de vélos au sol et de poser
 les panneaux réglementaires ainsi que la limitation à 30 km/h à partir du carrefour suivant.
Pas de quoi mettre à mal les finances publiques qui devraient être le soucis de tous.

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